Mauvaise digestion et prise de poids
I. Mauvaise digestion et prise de poids - Introduction :
La digestion est un processus fondamental qui a un impact sur notre bien-être global.
Lorsque la digestion est perturbée, ce n’est pas seulement notre ventre qui en pâtit mais tout notre organisme.
Une mauvaise digestion peut entraîner des ballonnements, de la fatigue, des troubles de l’humeur et, surtout, une prise de poids.
En tant que parent soucieux du bien-être de votre entourage, il est crucial de comprendre comment les organes impliqués dans la digestion – le foie, le pancréas et la vésicule biliaire – fonctionnent et comment leur dysfonctionnement peut impacter le bien-être général.
Nous verrons également le lien entre mauvaise digestion et prise de poids.
II. Mauvaise digestion et prise de poids - L'impact global d'une mauvaise digestion sur l’organisme :
La digestion ne se limite pas à la simple décomposition des aliments.
C’est un processus complexe qui influence notre métabolisme, notre immunité et même notre état mental.
Par exemple, une mauvaise digestion peut entraîner une mauvaise absorption des nutriments essentiels privant ainsi l’organisme des éléments nécessaires à son bon fonctionnement.
Cela peut affaiblir le système immunitaire, provoquer des déséquilibres hormonaux et favoriser la sensibilité aux maladies chroniques.
Les toxines non éliminées correctement par le foie peuvent s’accumuler dans l’organisme provoquant des réactions immunitaires et contribuant à la prise de poids. Une digestion inefficace peut également perturber l’équilibre de la glycémie pouvant entraîner des fringales et des excès alimentaires qui accentuent encore ce problème.
Le foie, la vésicule biliaire et le pancréas travaillent en synergie pour assurer une digestion optimale et une perturbation dans l’un de ces organes peut créer un effet domino, affectant tout le processus digestif et conduisant à des déséquilibres métaboliques.
En tant que pilier de votre famille, vous pouvez adopter des approches naturelles pour soutenir ces organes essentiels et favoriser le bien-être de votre entourage, créant un environnement de vie plus sain et plus heureux.
Dans les sections suivantes, nous explorerons le rôle de chacun de ces organes ainsi que le lien entre mauvaise digestion et prise de poids. Nous vous proposerons des solutions naturelles pour optimiser votre digestion comme par exemple : que manger en cas de troubles digestifs, comment optimiser votre vitalité globale par le sommeil mais aussi les plantes qui accompagnent la digestion, la gestion du stress et des émotions ou la place de l’activité physique dans une digestion optimale.
III. Mauvaise digestion et prise de poids - Le trio inséparable : foie, vésicule biliaire et pancréas :
A. Le foie - Centre de détoxification et de métabolisme :
Le foie est l’un des organes le plus important et le plus polyvalent de l’organisme.
Il remplit plusieurs fonctions essentielles qui sont cruciales pour le maintien du bien-être global.
a. Son rôle de détoxification :
Le foie fonctionne comme une centrale de détoxification.
Il filtre et neutralise les toxines présentes dans le sang provenant des aliments, des boissons, des médicaments et de l’environnement.
Une fois ingérées, ces substances passent par l’estomac et les intestins où elles sont absorbées dans le sang. La veine porte hépatique collecte le sang riche en nutriments mais aussi en toxines de l’estomac, des intestins, du pancréas et de la rate, et le transporte directement au foie pour détoxification.
L’organisme produit également des toxines internes à partir de ses propres processus métaboliques. Par exemple, l’ammoniac est un sous-produit du métabolisme des protéines et doit être converti en urée par le foie pour être excrétée par les reins. D’autres toxines endogènes incluent les produits de la dégradation des hormones et des cellules mortes.
Une fois les toxines arrivées au foie, elles sont transformées en substances moins nocives ou en produits solubles dans l’eau qui peuvent être excrétés par les reins ou les intestins.
b. Rôle dans la création de nutriments grâce à leur métabolisme :
Le foie est un organe essentiel pour le métabolisme, c’est-à-dire les processus par lesquels notre organisme utilise et transforme les nutriments provenant des aliments que nous mangeons.
Métabolisme des glucides :
- Lorsque vous mangez des aliments riches en glucides (comme du pain, des pâtes ou des fruits), ces glucides sont décomposés en glucose (sucre) dans le sang.
- Le foie stocke l’excès de glucose sous forme de glycogène, une réserve d’énergie.
- Quand votre organisme a besoin d’énergie entre les repas ou pendant l’exercice, le foie convertit le glycogène en glucose et le libère dans le sang pour maintenir une glycémie stable.
- Si les réserves de glycogène sont épuisées, le foie peut produire du glucose à partir de sources non glucidiques comme les acides aminés (provenant des protéines) et le glycérol (provenant des graisses). Ce processus est crucial pour fournir de l’énergie pendant des périodes de jeûne prolongé.
Métabolisme des protéines :
- Les protéines alimentaires sont décomposées en acides aminés que le foie utilise pour construire de nouvelles protéines ou convertir en énergie si nécessaire. Ce processus produit de l’ammoniac, une substance toxique, que le foie convertit en urée pour être éliminée par les reins.
Métabolisme des lipides :
- Le foie synthétise des lipides à partir des glucides et des protéines excédentaires. Ces lipides peuvent être stockés dans le tissu adipeux (graisse corporelle) ou utilisés pour produire de l’énergie, surtout lorsque l’organisme manque de glucose.
- Le foie produit du cholestérol nécessaire à la formation des membranes cellulaires, des hormones et des sels biliaires (utilisés pour la digestion des graisses).
c. Rôle de production de la bile :
La bile est un liquide jaune-vert produit par le foie, stocké dans la vésicule biliaire.
La bile joue un rôle crucial dans la digestion, en particulier celle des graisses.
Les graisses présentes dans les aliments sont hydrophobes, c’est-à-dire qu’elles ne se mélangent pas bien avec l’eau. La bile contient des sels biliaires qui fonctionnent comme des agents émulsifiants. Ils brisent les grosses gouttelettes de graisse en de plus petites. Ce processus facilite la digestion et l’absorption des graisses par les enzymes lipases produites par le pancréas.
Les sels biliaires aident également à former des structures appelées micelles. Les micelles emprisonnent les produits de la digestion des graisses, comme les acides gras et les monoglycérides, et les transportent jusqu’à la paroi de l’intestin grêle où ils peuvent être absorbés par les cellules intestinales.
Les vitamines A, D, E et K sont des vitamines liposolubles, ce qui signifie qu’elles se dissolvent dans les graisses et non dans l’eau. La bile aide à solubiliser ces vitamines dans l’intestin facilitant leur absorption par l’organisme.
La bile sert également à éliminer certains déchets de l’organisme. Elle contient des produits de dégradation de l’hémoglobine, comme la bilirubine, qui sont excrétés dans les intestins et finalement éliminés de l’organisme avec les selles. La bilirubine donne aussi leur couleur aux selles.
La bile contient des bicarbonates qui aident à neutraliser l’acide chlorhydrique provenant de l’estomac. Cela crée un environnement optimal pour l’action des enzymes digestives dans l’intestin grêle.
d. Stockage des nutriments et des vitamines :
Le foie est un organe clé non seulement pour le métabolisme mais aussi pour le stockage des nutriments.
Comme nous l’avons vu précédemment, le foie stocke le glucose sous forme de glycogène pour maintenir des niveaux d’énergie stables.
Il stocke également des vitamines liposolubles telles que les vitamines A, D, E et K. Ces vitamines sont cruciales pour la vision, la vitalité des os, la protection contre les radicaux libres, la coagulation sanguine et l’humeur.
Le foie conserve des quantités importantes de vitamine B12, essentielle pour la production de globules rouges et le bon fonctionnement du système nerveux.
Le foie stocke le fer sous forme de ferritine. Le fer est nécessaire pour la production de l’hémoglobine dans les globules rouges qui transportent l’oxygène dans tout l’organisme.
Il stocke aussi le cuivre qui est important pour la production de l’énergie cellulaire et le fonctionnement du système nerveux.
Le foie peut stocker des graisses sous forme de triglycérides qui peuvent être convertis en énergie lorsque le corps en a besoin. Le foie produit également du cholestérol qui est utilisé pour fabriquer des hormones, de la vitamine D et des sels biliaires essentiels à la digestion des graisses.
e. Rôle de régulation des hormones :
Le foie joue un rôle crucial dans la régulation hormonale, influençant de nombreux processus.
Il dégrade et élimine les hormones excédentaires ou usées de l’organisme comme les œstrogènes, les androgènes, la thyroxine (hormone thyroïdienne) et l’insuline. Ce processus empêche l’accumulation excessive de ces hormones qui pourrait perturber l’équilibre hormonal de l’organisme.
Il transforme les hormones en métabolites plus solubles qui sont ensuite excrétés dans la bile ou éliminés par les reins via l’urine.
Le foie synthétise des protéines qui lient et transportent les hormones dans le sang. Par exemple, il produit la globuline liant la thyroxine (TBG) pour les hormones thyroïdiennes et la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG) pour les œstrogènes et les androgènes. Ces protéines aident à réguler la quantité d’hormones disponibles pour les tissus cibles.
Le foie convertit le cortisol, une hormone de stress produite par les glandes surrénales, en une forme inactive (cortisone) pour réguler son niveau dans l’organisme. Cela aide à modérer les effets du stress chronique sur l’organisme.
Il contribue également à la conversion de la thyroxine (T4), une hormone thyroïdienne moins active, en triiodothyronine (T3), sa forme biologique active. Cette conversion est essentielle pour la régulation du métabolisme et de l’énergie.
Le foie produit l’IGF-1 en réponse à l’hormone de croissance (GH) sécrétée par l’hypophyse qui joue un rôle crucial dans la croissance cellulaire et la régulation du métabolisme.
f. Rôle dans la fonction immunitaire et la défense de l’organisme :
Le foie joue un rôle essentiel dans le système immunitaire, aidant à protéger l’organisme contre les infections et les maladies.
Les cellules de Kupffer sont des cellules immunitaires spécialisées qui résident dans le foie. Elles jouent un rôle clé dans la phagocytose, c’est-à-dire l’ingestion et la destruction de bactéries, de cellules mortes et de débris cellulaires. En filtrant le sang provenant du tractus gastro-intestinal, les cellules de Kupffer éliminent les pathogènes potentiels avant qu’ils ne puissent se propager dans l’organisme.
Le foie possède également des cellules étoilées (Cellules de Ito) qui ont une fonction immunitaire en plus de leur rôle dans le stockage de la vitamine A.
En réponse à une infection ou une réaction immunitaire, le foie produit des protéines comme la C-réactive (CRP) et le fibrinogène. Ces protéines jouent un rôle dans la réponse immunitaire et contribuent à limiter les dommages tissulaires.
Le foie est donc un organe multifonctionnel crucial pour la survie et le bon fonctionnement de l’organisme.
Un déséquilibre de la fonction hépatique peut avoir des conséquences sur votre bien-être global et celui de votre entourage, soulignant l’importance de prendre soin de cet organe vital à travers une alimentation équilibrée, un mode de vie sain, et, au besoin, l’utilisation de compléments alimentaires et de plantes hépatiques pour soutenir son fonctionnement.
B. La vésicule biliaire - Facilitateur de la digestion des graisses :
La vésicule biliaire est un petit organe en forme de poire situé sous le foie.
Son rôle principal est d’emmagasiner et de concentrer la bile produite par le foie.
a. Stockage et concentration de la bile pour la digestion des graisses :
Après avoir été produite par le foie, la bile est dirigée vers la vésicule biliaire par les canaux biliaires. La vésicule biliaire la stocke et la concentre en enlevant l’eau et en favorisant la concentration des sels biliaires et des autres composants.
Lorsque les aliments gras atteignent le duodénum, des signaux sont libérés. Ils stimulent alors la contraction de la vésicule biliaire permettant ainsi à la bile de passer à travers le canal cystique vers le canal cholédoque. Ce dernier se combine ensuite avec le canal pancréatique pour former le canal hépatopancréatique qui s’ouvre dans le duodénum par le biais du sphincter d’Oddi.
Les sels biliaires présents dans la bile fonctionnent comme des détergents, émulsifiant les grosses gouttelettes de graisse en plus petites, facilitant ainsi l’action des enzymes digestives appelées lipases.
b. Rôle d’élimination des déchets
La vésicule biliaire élimine la bilirubine (produit de dégradation de l’hémoglobine) au travers de la bile. Elle est ensuite éliminée de l’organisme par les intestins donnant aux selles leur couleur brune caractéristique.
La bile transporte également le cholestérol excédentaire hors de l’organisme. Cela aide à maintenir des niveaux sains de cholestérol dans le sang et à prévenir la formation de calculs biliaires.
c. Rôle de soutien à la digestion et à l'absorption des nutriments :
La bile facilite également l’absorption des vitamines liposolubles (vitamines A, D, E et K) en les rendant solubles dans les graisses.
C. Le pancréas - Le chef de la régulation de la digestion et de la glycémie :
Le pancréas est un organe crucial du système digestif et endocrinien, remplissant plusieurs fonctions essentielles pour le métabolisme et la digestion.
a. Fonction digestive du pancréas :
Le pancréas produit et libère des enzymes digestives dans le duodénum (partie initiale de l’intestin grêle) pour aider à la digestion des aliments. Ces enzymes comprennent :
- L’amylase pancréatique : elle décompose les glucides complexes (amidon) en sucres simples comme le glucose.
- La lipase pancréatique : elle décompose les graisses (lipides) en acides gras et glycérol.
- Les protéases : elles décomposent les protéines en acides aminés.
b. Rôle de régulation glucidique :
Le pancréas contient des îlots de Langerhans qui sont des structures endocrines qui sécrètent deux hormones clés pour la régulation du glucose :
- L’insuline qui aide à abaisser la glycémie en facilitant l’absorption du glucose par les cellules de l’organisme, favorisant ainsi le stockage du glucose sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. Elle est libérée suite à un pic de la glycémie (taux de glucose dans le sang).
- Le glucagon qui stimule la dégradation du glycogène en glucose et la libération de glucose dans le sang, favorisant ainsi la glycémie. Il est libéré suite à une diminution de la glycémie.
Outre l’insuline et le glucagon, le pancréas produit d’autres hormones qui aident à réguler la libération des enzymes pancréatiques et la sécrétion biliaire.
c. Rôle de réparation et maintien :
Le pancréas possède une capacité de régénération limitée.
Il peut se réparer après des lésions mineures mais des dommages importants comme ceux causés par une pancréatite chronique ou une maladie auto-immune (comme le diabète de type 1) peuvent compromettre sa fonctionnalité.
Prendre soin du pancréas implique de maintenir une alimentation équilibrée, riche en fibres et en nutriments essentiels ainsi qu’en évitant les facteurs de risque comme la consommation excessive d’alcool et le tabagisme qui peuvent nuire à sa fonctionnalité et à sa vitalité globale.
En comprenant l’impact de ces 3 organes sur la digestion et sur l’organisme de manière générale, on peut mieux comprendre le lien entre mauvaise digestion et prise de poids.
Cependant, la prise de poids n’est souvent qu’un signe sous-jacent d’un déséquilibre plus profond et nous allons voir maintenant les différents facteurs qui peuvent y être liés.
IV. Ce qui fatigue le trio et la digestion générale :
Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur le foie, le pancréas et la vésicule biliaire contribuant à les fatiguer ou à perturber leur fonctionnement normal. En voici quelques exemples.
A. Une alimentation déséquilibrée :
Une alimentation riche en graisses saturées, en sucres ajoutés et en aliments transformés peut surcharger le foie et favoriser l’accumulation de graisses conduisant potentiellement à une stéatose hépatique non alcoolique (foie gras non alcoolique).
B. La consommation d'alcool trop récurrente :
L’alcool est toxique pour le foie et peut entraîner des lésions hépatiques, telles que la cirrhose, qui compromettent gravement la fonction hépatique.
C. Un mode de vie inadapté aux besoins de l’organisme :
La sédentarité : le manque d’exercice physique régulier peut affecter le métabolisme global, y compris la capacité du foie à métaboliser les graisses et à réguler la glycémie.
Le tabagisme : le tabagisme peut aggraver les maladies du foie et favoriser l’apparition du cancer du pancréas.
La pollution :
- La pollution de l’air : gaz des usines, des voitures, des avions, fumée de tabac.
- La pollution de l’eau : produits chimiques, métaux lourds et autres substances toxiques dans les rivières, les lacs et les océans.
- La pollution du sol : substances toxiques sur le sol, décharges non contrôlées, déversements de déchets plastiques, de métaux et de matériaux non biodégradables.
Les perturbateurs endocriniens (substances chimiques qui peuvent interférer avec le fonctionnement normal du système endocrinien, perturbant ainsi les processus hormonaux essentiels dans l’organisme humain et chez les animaux) :
- Les phtalates : dans les produits en plastique, les revêtements de sol, les cosmétiques et les produits de soins personnels.
- Les bisphénols : dans les récipients alimentaires en plastique, les canettes métalliques, les revêtements intérieurs des boîtes de conserve, etc.
- Les parabènes : dans les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques et certains aliments. Exemples : méthylparabène, éthylparabène, propylparabène.
- Les produits phytosanitaires : pesticides organochlorés (par exemple, le DDT), les pesticides organophosphorés et les herbicides, qui peuvent contaminer les aliments et l’environnement.
- Le plomb : parfois présent dans l’eau potable
- Certains additifs alimentaires
- Certaines huiles essentielles
- Les soja et phytoœstrogènes (houblon, sauge, trèfle rouge…)
D. Des conditions médicales défavorables :
Le diabète de type 2 : le diabète peut perturber la sécrétion d’insuline par le pancréas et favoriser le risque de complications hépatiques.
Les maladies auto-immunes : comme la pancréatite auto-immune qui peut endommager le pancréas et altérer sa capacité à produire des enzymes digestives.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : dans ce syndrome, il y a souvent une surproduction d’androgènes (hormones masculines) et une résistance à l’insuline. Cela peut favoriser le risque de développer un diabète de type 2 et a un impact sur la sensibilité à des complications hépatiques.
L’hypothyroïdie : ce trouble peut affecter la fonction du foie en diminuant sa capacité à métaboliser les graisses et les toxines, contribuant potentiellement à une accumulation de graisses hépatiques.
Des déséquilibres hormonaux dans les hormones sexuelles comme les œstrogènes et la progestérone peuvent également influencer la fonction hépatique. Par exemple, des niveaux élevés d’œstrogènes peuvent favoriser le développement des calculs biliaires affectant ainsi la fonction de la vésicule biliaire.
L’acidité de l’estomac peut avoir un impact significatif sur le foie, le pancréas et la vésicule biliaire. Une acidité gastrique excessive peut contribuer au stress oxydatif favorisant ainsi le risque de dommages hépatiques et de réactions immunitaires. Cela peut également perturber la fonction pancréatique normale affectant la production d’enzymes digestives essentielles.
L’acidité de l’estomac influence également la libération de la bile nécessaire à la digestion des graisses. Des fluctuations peuvent compromettre ce processus entraînant des problèmes de digestion et d’absorption.
E. Une prise de médicaments :
Le foie est un organe central dans le métabolisme des médicaments assurant leur transformation et leur élimination du corps de manière efficace pour maintenir l’équilibre physiologique.
Toute prise de médicament (antibiothérapie, vaccination, etc.) peut contribuer à surcharger le foie et il est donc essentiel de le soutenir pendant ces phases et après pour favoriser l’élimination des déchets toxiques de l’organisme.
Certains médicaments en particulier tels que les analgésiques et les médicaments contre le cancer contribuent davantage à fatiguer le foie. Il est important de lui apporter du soutien après une prise de traitement.
F. L’impact des facteurs génétiques et héréditaires :
Certains troubles génétiques peuvent prédisposer à des maladies hépatiques ou pancréatiques comme la fibrose kystique, la pancréatite héréditaire ou le diabète de type 1 qui affectent le pancréas.
Mais également la maladie de Wilson, l’hémochromatose héréditaire, le SOPK ou l’alpha-1 antitrypsinémie qui affectent la fonction hépatique.
G. Une gestion du stress et des émotions pas optimale :
Le stress chronique peut altérer la fonction digestive en modifiant la production d’enzymes digestives et en ralentissant le processus de vidange de l’estomac.
Cela peut affecter la capacité du pancréas à sécréter des enzymes digestives essentielles et perturber la libération de la bile par la vésicule biliaire, essentielle à la digestion des graisses.
Le stress prolongé peut également déclencher une réponse immunitaire dans l’organisme affectant non seulement les organes digestifs mais également le foie.
Le stress peut influencer les hormones du stress comme le cortisol qui peut impacter la glycémie et contribuer à une résistance à l’insuline. Cela peut à son tour affecter le métabolisme des glucides et des lipides influençant la vitalité du foie et du pancréas.
V. Comment reconnaître qu’un de ces organes fatigue et nous envoie un signe ? :
Les signes de fatigue du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire peuvent varier en fonction de l’intensité, de la cause sous-jacente et de l’organisme de chaque individu.
Cependant, certains signes communs peuvent indiquer la présence d’une fatigue digestive ainsi que le besoin de rééquilibrer votre organisme.
Signes de fatigue hépatique (foie et vésicule biliaire) :
- Douleur ou sensation de lourdeur dans l’abdomen.
- Fatigue générale malgré un bon sommeil régulier (fatigue environ 30 minutes après les repas).
- Perte d’appétit.
- Selles décolorées et/ou constipation ou selles poisseuses et flottantes.
- Nausées (surtout le matin).
- Langue blanche.
- Mauvaise haleine, goût amer dans la bouche.
- Aliments ou odeurs qui dégoûtent.
- Déséquilibres hormonaux.
- Prise de poids ou difficulté de perte de poids.
- Réveil nocturne entre 1 et 3h du matin.
- Troubles du sommeil (insomnie, cauchemars …).
Signes de fatigue pancréatique :
- Douleur dans la partie supérieure de l’abdomen, parfois irradiant vers le dos.
- Troubles digestifs : ballonnements, gaz, diarrhée ou constipation fréquente.
- Perte de poids inexpliquée.
- Diabète non contrôlé.
- Nausées et vomissements (surtout après les repas).
- Indigestions.
- Morceaux dans les selles.
- Selles grasses.
Si vous ressentez ces signes ou qu’un membre de votre entourage vous en fait part, n’hésitez pas à vous orienter vers un professionnel qui pourra vous accompagner dans ce processus et trouver des solutions naturelles adaptées à vos besoins (ou ceux de votre entourage).
La nature est bien faite et votre corps vous envoie le signal de rééquilibrer votre hygiène de vie (alimentation, gestion du stress et des émotions, activité physique, hydratation, sommeil). L’écouter et le comprendre est crucial pour vivre une vie paisible et en pleine vitalité.
VI. Mais alors, pourquoi les troubles digestifs peuvent empêcher la perte de poids ?
Les troubles digestifs affectent plusieurs processus clés qui sont essentiels pour la perte de poids efficace.
Mais il est légitime de se questionner sur le lien entre mauvaise digestion et prise de poids. Nous verrons également : que manger en cas de troubles digestifs, car l’alimentation a un impact important sur l’équilibre du poids corporel.
A. Quand le métabolisme des graisses est perturbé :
Les enzymes digestives comme la lipase pancréatique sont nécessaires pour décomposer les graisses alimentaires qui peuvent être absorbées par l’organisme.
Des troubles digestifs peuvent entraîner une digestion lente des graisses et une absorption insuffisante des nutriments ce qui peut conduire à une accumulation de graisses corporelles et à une difficulté à perdre du poids.
B. Une régulation de la glycémie altérée :
Certaines habitudes de vie peuvent entraîner des dérèglements hépatiques et peuvent impacter la résistance à l’insuline.
Les cellules deviennent alors moins réceptives à l’insuline, une hormone qui régule le métabolisme des glucides et des graisses. Cette résistance peut favoriser le stockage des graisses et rendre difficile la perte de poids.
C. Une absorption faible des nutriments essentiels :
Les troubles digestifs comme une insuffisance en bile ou des lésions intestinales peuvent entraîner une absorption insuffisante des vitamines liposolubles (A, D, E et K) et d’autres nutriments essentiels.
Les carences nutritionnelles qui en résultent peuvent ralentir le métabolisme et affecter négativement la capacité à perdre du poids.
D. Une réaction immunitaire et/ou du stress oxydatif cellulaire :
Les troubles digestifs sont souvent associés à une réaction immunitaire au niveau de l’intestin ou du foie.
Cette réaction peut perturber le métabolisme global et favoriser la résistance à l’insuline, la prise de poids et le développement de conditions métaboliques telles que le syndrome métabolique.
Pour envisager une perte de poids saine, il est crucial de travailler sur la cause profonde de la prise de poids et/ou la difficulté à en perdre, en adoptant des stratégies nutritionnelles et d’hygiène de vie adaptées pour ainsi soutenir un métabolisme optimal et atteindre ses objectifs.
VII. Les solutions naturelles pour favoriser la digestion :
A. L’importance de l’alimentation :
Mais alors que manger en cas de troubles digestifs ?
Il est important de choisir des aliments faciles à digérer et de maintenir une alimentation équilibrée. Voici quelques conseils alimentaires pour ceux qui se demandent que manger en cas de troubles digestifs.
Néanmoins, n’oubliez pas que chaque individu à des tolérances et que chaque organisme est différent. L’individualisation et la recherche de la cause de la prise de poids ou de troubles digestifs restent la clé d’une perte de poids réussie et d’un bien-être optimal.
a. Une alimentation riche en fibres solubles :
Les fibres solubles se dissolvent dans l’eau pour former une substance gélatineuse qui peut aider à normaliser le transit intestinal.
Elles sont plus douces pour le système digestif que les fibres insolubles qui peuvent parfois irriter un tube digestif sensible.
Les fruits et légumes cuits sont également plus faciles à digérer que crus limitant les risques de ballonnements et d’inconfort.
Exemples : pomme (sans la peau), banane mûre, melon, pêche, carotte cuite, courgette, épinards, patate douce, avoine, riz, légumes cuits à la vapeur, soupes, bouillons.
b. Sans oublier les protéines maigres :
Les protéines maigres sont plus faciles à digérer que les viandes grasses (charcuterie, produits laitiers, porc, agneau, canard, etc.).
Les graisses peuvent ralentir la digestion et accentuer les signes de troubles digestifs.
Exemples : poulet, dinde, poissons blancs, crevettes et crustacés, œufs, quinoa.
c. L’importance des aliments fermentés :
Les aliments fermentés contiennent des probiotiques, des bactéries bénéfiques qui aident à maintenir l’équilibre normal de la flore intestinale.
Cela peut optimiser la digestion et limiter les signes de troubles digestifs comme les ballonnements et les gaz.
Attention tout de même à l’intolérance : les aliments fermentés peuvent aussi accentuer les troubles digestifs chez certaines personnes.
Exemples : yaourt avec probiotiques, kéfir, choucroute non pasteurisée, kimchi, miso, kombucha.
d. Et des acides gras polyinsaturés :
Les acides gras polyinsaturés contribuent à limiter les réactions immunitaires dans l’organisme y compris dans le tractus gastro-intestinal.
Ils soutiennent également la barrière intestinale et optimisent le bien-être de la muqueuse intestinale ce qui est crucial pour prévenir les fuites intestinales et les infections.
Exemples : saumon, maquereaux, sardines, hareng, huile de foie de morue, graines de lin, graines de chia, noix, huile de cameline, de périlla, de lin ou de colza, algues et huile d’algues, huiles de krill et de calanus.
e. Ne pas oublier une hydratation optimale :
L’hydratation est essentielle pour le bon fonctionnement du système digestif.
L’eau contribue à dissoudre les nutriments et facilite leur absorption tout en aidant à éliminer les déchets.
Les tisanes comme celles à la menthe ou au gingembre peuvent également aider à apaiser l’estomac et celles au pissenlit, au chardon-marie ou au romarin soutiennent la fonction du foie.
Encouragez votre famille à boire de l’eau tout au long de la journée.
Exemples : eau pure, tisanes, bouillons clairs.
f. Et éviter les aliments irritants :
Certains aliments peuvent irriter la muqueuse de l’estomac et accentuer les signes de troubles digestifs comme les brûlures d’estomac, les reflux acides et les douleurs abdominales.
Exemples : aliments épicés, café, alcool, aliments frits, produits à base de tomates, plats préparés.
En choisissant des aliments faciles à digérer et en évitant ceux qui peuvent irriter le système digestif, vous pouvez aider à apaiser les signes des troubles digestifs.
Il est également important de manger des portions modérées et de bien mastiquer les aliments pour faciliter leur digestion. Si les troubles digestifs persistent, il est recommandé de consulter un professionnel pour un diagnostic et un traitement appropriés.
B. Optimiser sa gestion du stress et de ses émotions :
Nous avons vu l’impact du stress sur le système digestif (SEO : si possible, insérer un lien interne vers la section IV. G. Stress et émotions) et particulièrement le foie, le pancréas ainsi que la vésicule biliaire.
Il existe différentes techniques pour s’assurer, à soi ainsi qu’à son entourage, une relaxation et une détente profonde et durable dans sa vie.
Quelques habitudes peuvent être prises pour optimiser cela comme de la cohérence cardiaque le matin ou le soir. Il est possible de l’inclure dans sa routine familiale par exemple avant d’aller se coucher.
La pratique régulière du yoga peut également calmer le stress et aider à soulager la digestion.
La respiration ventrale est un très bon exercice que vous pouvez facilement montrer à vos enfants pour les aider à s’apaiser rapidement. Placez votre main sur votre ventre et lors de l’inspiration, gonflez votre ventre au maximum. Lors de l’expiration, rentrez votre ventre le plus possible.
Ces exercices procurent détente, relaxation et sérénité contribuant au bien-être global de toute la famille au quotidien.
C. La place de l’activité physique dans une digestion optimale :
L’exercice physique optimise le métabolisme global de l’organisme y compris celui des graisses et des glucides. Cela aide le foie à métaboliser les graisses et à réguler la glycémie de manière plus efficace ce qui est crucial pour maintenir une fonction hépatique optimale.
L’activité régulière favorise la circulation sanguine et lymphatique permettant de stimuler la production et la libération de la bile par la vésicule biliaire.
Le sport aide à limiter le stress oxydatif et les réactions immunitaires.
L’exercice physique régulier brûle des calories, favorise la perte de graisse corporelle et contribue à maintenir un poids optimal. Une perte du poids corporel peut limiter la charge sur le foie et favoriser la gestion des lipides et des glucides.
Que ce soit pour vous, pour vos enfants, vos amis, votre partenaire, il est primordial de faire une activité adaptée à vous, à vos envies et vos besoins.
Il existe autant d’exercices que de personnes sur terre, allant du yoga, à la boxe, en passant par les exercices tibétains, la course à pied, l’athlétisme, la natation, la danse, la corde à sauter, le vélo, la marche… Il existe également de nombreuses vidéos ou cours en ligne pour le pratiquer depuis la maison et gagner du temps.
Prenez soin de vous et de votre entourage en pratiquant une activité régulière. Vous verrez son impact sur votre énergie, vitalité et bien-être global ainsi que sur celui de tout votre entourage !
D. Comment optimiser sa vitalité globale par le sommeil :
Le sommeil joue un rôle crucial dans le maintien du bien-être global y compris celui du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire et également dans la recherche de perte de poids.
Pendant le sommeil, en particulier pendant les premières heures de la nuit, le foie travaille intensément pour éliminer les toxines accumulées dans l’organisme. Le sommeil contribue à réguler le métabolisme des graisses et des glucides. Un sommeil perturbé peut altérer ces processus, conduisant à des troubles métaboliques. Comme beaucoup d’autres organes, le foie se régénère pendant le sommeil. Un repos adéquat est nécessaire pour permettre la réparation et le maintien des cellules hépatiques.
Concernant le pancréas, le sommeil influence la production de plusieurs hormones y compris celles qui régulent l’appétit et le métabolisme. Des perturbations du sommeil peuvent affecter négativement la fonction pancréatique.
La vésicule biliaire fonctionne en synchronisation avec les rythmes circadiens de l’organisme. Un sommeil régulier contribue à maintenir ces rythmes favorisant ainsi une digestion normale.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, le foie est le plus actif entre 1h et 3h du matin. Si vous vous réveillez souvent à cette heure, cela pourrait indiquer que votre foie est surchargé ou qu’il a des difficultés à accomplir ses fonctions de détoxification et de métabolisme.
Manger des repas lourds, riches en graisses ou en sucre avant de se coucher peut surcharger le foie et la vésicule biliaire entraînant des réveils nocturnes.
Un sommeil de qualité est donc essentiel pour le bon fonctionnement du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire afin d’obtenir la perte de poids souhaitée.
Il est important de maintenir des habitudes de sommeil saines, de gérer le stress et d’adopter une alimentation équilibrée pour soutenir ces organes et éviter les réveils nocturnes.
E. Le soutien des plantes :
Les plantes peuvent être très bénéfiques pour soulager les soucis digestifs, soutenir la fonction hépatique, la vésicule biliaire et le pancréas et, par ricochet, pour optimiser la perte de poids. Nous vous en présentons quelques-unes.
Le pissenlit :
- Il contribue à éliminer les toxines du corps soutenant ainsi la fonction hépatique.
- Il aide à stimuler la production de bile facilitant ainsi la digestion des graisses et le fonctionnement normal de la vésicule biliaire.
- En favorisant la détoxification et en optimisant la digestion, le pissenlit peut indirectement aider à la gestion du poids (SEO : si possible, insérer un lien interne vers la section III. Mauvaise digestion et prise de poids).
Le chardon-Marie :
- Il contient de la silymarine, un composé qui a un rôle sur le stress oxydatif cellulaire et qui aide à protéger les cellules hépatiques contre les toxines.
- Il contribue à réguler la production de bile en soutenant la détoxification.
Le schisandra :
- C’est une plante adaptogène, aidant l’organisme à s’adapter au stress et à maintenir certaines fonctions corporelles normales telles que les fonctions hépatiques.
- Elle contribue à l’élimination des toxines.
- En soutenant les fonctions hépatiques et en optimisant la résistance au stress, elle peut indirectement favoriser la gestion du poid (SEO : si possible, insérer un lien interne vers la section IV. G. Gestion du stress).
L’artichaut :
- Il aide à soutenir le flux de sucs digestifs..
- Il contribue à la fonction normale du tractus intestinal.
- Les préparations à base de feuille d’artichaut sont traditionnellement utilisées pour le soulagement des troubles digestifs tels que les ballonnements et les flatulences.
Le romarin :
- Il contribue à protéger contre le stress oxydatif cellulaire et joue un rôle dans la réponse immunitaire, pour protéger les organes y compris le foie et le pancréas.
- Il aide à stimuler la production de bile et soutient le système immunitaire.
- Le romarin est traditionnellement utilisé pour faciliter les fonctions d’élimination de l’organisme..
Ces plantes peuvent être utilisées de différentes façons : en tisane (à retrouver en magasin bio, en herboristerie ou en parapharmacie) mais également sous forme liquide ou en complément alimentaire pour soutenir l’organisme et garder son énergie et sa pleine vitalité.
En fonction de votre âge, votre poids, votre organisme ou celui de vos enfants, votre partenaire, vos amis, etc…, les posologies et moments de prise peuvent varier. N’hésitez pas à demander conseil auprès d’un professionnel de santé pour (re)trouver un quotidien paisible et équilibré.
VIII. Mauvaise digestion et prise de poids - Conclusion :
En comprenant comment le foie, la vésicule biliaire et le pancréas fonctionnent, vous pouvez mieux appréhender le lien entre mauvaise digestion et prise de poids ainsi que les différents déséquilibres qui peuvent s’opérer dans l’organisme.
Adopter des solutions naturelles telles que la gestion du stress, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une hydratation adéquate peut aider votre famille à favoriser une digestion normale et à maintenir un poids idéal.
Prendre soin de ces organes est essentiel pour le bien-être de toute la famille ainsi que de votre entourage, contribuant à une vie plus équilibrée et plus heureuse.