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Gérer les effets secondaires des antidépresseurs : Un Guide Complet pour comprendre

effets secondaires des antidépresseurs

I. Gérer les effets secondaires des antidépresseurs - Introduction

Les antidépresseurs sont prescrits pour traiter une variété de troubles de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et le trouble obsessionnel-compulsif. Ils jouent un rôle crucial pour des millions de personnes à travers le monde.

Cependant, comme tout médicament, ils peuvent entraîner des effets secondaires.

Cet article explore les divers effets secondaires des antidépresseurs, leurs implications et comment les gérer.

II. Gérer les effets secondaires des antidépresseurs - Comprendre les antidépresseurs

Les antidépresseurs peuvent être classés en plusieurs catégories, chacune agissant de manière différente sur les neurotransmetteurs du cerveau.
Les principaux types sont :

  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : il s’agit des médicaments comme la fluoxétine (Prozac) et la sertraline (Zoloft). Ils augmentent le niveau de sérotonine dans le cerveau.

  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : il s’agit des médicaments comme la venlafaxine (Effexor XR) et la duloxétine (Cymbalta). Ils visent à augmenter les niveaux de sérotonine et de noradrénaline.

  • Les antidépresseurs tricycliques (ATC) : ils affectent divers neurotransmetteurs et sont utilisés lorsque d’autres antidépresseurs ne fonctionnent pas.

  • Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : rarement utilisés de nos jours à cause de leurs effets secondaires et restrictions alimentaires.

III. Gérer les effets secondaires des antidépresseurs - Effets secondaires courants

Les effets secondaires des antidépresseurs varient selon le type mais certains sont communs à plusieurs catégories.

A. Effets secondaires digestifs

Les troubles digestifs sont fréquents, en particulier avec les ISRS et les IRSN. Ils peuvent se décliner ainsi :

  • Des nausées et vomissements : ces effets sont particulièrement fréquents au début du traitement et peuvent diminuer après quelques semaines.

  • Une diarrhée : un autre effet secondaire courant, surtout avec certains ISRS.

  • Un appétit altéré : certaines personnes peuvent expérimenter une perte d’appétit conduisant à une perte de poids, tandis que d’autres peuvent avoir une augmentation de l’appétit résultant en une prise de poids.
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B. Effets secondaires neurologiques

On peut citer : 

  • L’insomnie ou à contrario la somnolence excessive : les antidépresseurs peuvent influencer le sommeil provoquant soit l’incapacité de dormir, soit un excès de somnolence.

  • La sécheresse de la bouche : cela peut être particulièrement problématique pour les tricycliques.

  • Les maux de tête : ils sont souvent signalés en début de traitement.

C. Effets psychologiques et émotionnels

On peut lister notamment : 

  • L’anxiété accrue ou l’agitation : paradoxalement, certains antidépresseurs peuvent initialement augmenter les sentiments d’anxiété.

  • La réduction de l’appétit sexuel : les ISRS sont particulièrement connus pour diminuer la libido et peuvent entraîner des troubles de l’orgasme.

D. Effets cardiovasculaires

Plus fréquents avec les tricycliques, les effets cardiovasculaires peuvent inclure :

  • L’hypotension orthostatique : elle se concrétise par une baisse soudaine de la pression artérielle en se levant, causant des vertiges.

  • L’arythmie cardiaque : bien que rare, cela nécessite une attention médicale immédiate.

 

E. Effets secondaires à long terme

À long terme, l’utilisation des antidépresseurs peut induire d’autres complications telles que :

  • La dépendance : bien que les antidépresseurs ne créent pas de dépendance dans le sens traditionnel, l’organisme peut développer une forme de dépendance chimique qui rend difficile l’arrêt du traitement.

  • Les effets sur le métabolisme : certains antidépresseurs peuvent influencer le métabolisme du glucose augmentant le risque de diabète de type 2.

IV. Gérer les effets secondaires des antidépresseurs

Plusieurs pistes existent pour vous aider à gérer les effets secondaires.

A. Communication avec le professionnel de santé

Il est crucial de communiquer de manière ouverte avec le médecin prescripteur :

  • Signalez tous les effets indésirables : même ceux qui semblent mineurs doivent être discutés.

  • Réalisez un suivi régulier : cela permet au médecin d’ajuster la posologie ou de changer de médicament si nécessaire.
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B. Ajustements médicamenteux

  • Changement de médicament : si vous ne tolérez pas un antidépresseur, un changement vers une autre classe peut être envisagé.

  • Ajustement de la posologie : parfois, un ajustement de la dose peut minimiser les effets secondaires.
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C. Approches complémentaires

  • La thérapie comportementale : elle peut aider à gérer certains des effets secondaires psychologiques.

  • Les modifications du mode de vie : la pratique d’exercices physiques réguliers et une alimentation équilibrée peuvent atténuer certains effets secondaires.

D. Minimisation des risques cardiovasculaires

Si vous êtes sous antidépresseurs tricycliques, il est important de surveiller les signes vitaux et effectuer des examens cardiaques réguliers, surtout si vous présentez un risque accru de maladies cardiovasculaires.

V. Gérer les effets secondaires des antidépresseurs - Conclusion

Il est fondamental de savoir à quoi s’attendre lorsque vous commencez un traitement antidépresseur. Savoir que certains effets secondaires peuvent disparaître après quelques semaines peut encourager l’adhésion au traitement et réduire l’anxiété liée aux nouveaux signes anormaux.

 

Bien que les antidépresseurs soient associés à divers effets secondaires, ils sont souvent prescrits dans la gestion des troubles de santé mentale.
Une communication efficace avec les professionnels de santé et une surveillance attentive des signes anormaux permet d’être réactif et de contribuer à minimiser les inconforts liés aux effets secondaires.
Travailler en étroite collaboration avec les prescripteurs pour adapter et personnaliser le traitement permet de réduire les risques si vous n’avez pas d’autres solutions que d’utiliser des antidépresseurs.

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