La rentrée est passée, les vacances d’été semblent déjà loin pour beaucoup d’entre nous. Je suis sûre que vous avez déjà pu constater pour vous ou bien pour les personnes que vous accompagnez dans votre pratique professionnelle que le rythme de la rentrée emporte beaucoup d’entre nous dans un tourbillon de to-do list à rallonge et de multiples sollicitations!
Les femmes et en particulier les mères peuvent subir ce tumulte et cette charge mentale du quotidien au point d’arriver à épuisement : on parle alors de burn-out maternel.
Le burn-out maternel ou le syndrome de l'épuisement maternel
Le terme de “burn-out” est très souvent associé à la sphère professionnelle. Il est maintenant bien reconnu et identifié dans la sphère privée, on parle alors de burn-out parental, maternel et aussi paternel.
La mère en burn-out cherche à remplir toutes ses tâches à la perfection selon un idéal inatteignable (car qui est parfait?) jusqu’à atteindre l’épuisement physique et mental.
La société aussi va l’aider dans cette quête d’idéal car l’image de la maternité est trop souvent présentée comme une source d’épanouissement extraordinaire pour la femme. Une mère qui éprouve des difficultés à gérer son quotidien avec ses enfants n’ose pas en parler, elle culpabilise de ne pas trouver cette période de vie formidable. Ses souffrances deviennent tabou.
Et cette exigence de l’idéal ne touche pas que la maternité. Les attentes de la société concernant les femmes sont très fortes : vie professionnelle et sociale remplie et riche, être une bonne mère, s’épanouir en couple, pratiquer une activité physique pour rester en forme. Les obligations sont nombreuses. Face à tant de pression, certaines femmes craquent.
Toutes les femmes peuvent être concernées sans distinction d’âge, de niveau d’étude, ou quelque soit le nombre d’enfants, qu’elles travaillent ou non. Le burn-out maternel peut également survenir à n’importe quel moment de la vie de mère.
La mère en burn-out cherche à remplir toutes ses tâches à la perfection selon un idéal inatteignable (car qui est parfait?) jusqu’à atteindre l’épuisement physique et mental.Le terme de “burn-out” est très souvent associé à la sphère professionnelle. Il est maintenant bien reconnu et identifié dans la sphère privée, on parle alors de burn-out parental, maternel et aussi paternel.
Quels sont les symptômes de l’épuisement maternel
Le burn out maternel n’est pas une dépression ou une dépression du post partum, ou encore le baby blues. Il s’installe progressivement. Le déséquilibre va se créer petit à petit et les symptômes se manifestent par :
- Un sommeil perturbé
- La fatigue physique et nerveuse
- Une variation de la prise de poids (perte ou prise)
- L’irritabilité
- La sensation d’envahissement et d’épuisement
- L’impression d’être tout le temps débordée même dès le réveil
Les spécialistes décrivent un sentiment de dépassement grandissant jusqu’à arriver à une sensation de vide intense et un détachement émotionnel de ses enfants. L’agacement voire même la colère ont remplacé la tendresse et l’affection que la mère peut porter à ses enfants. Les pensées sombres et négatives, la perte de confiance et le repli sur soi envahissent la mère de famille qui peut l’amener à avoir un comportement agressif et dangereux pour ses enfants et elle-même.
Prévention et solutions
Rassurer, déculpabiliser, accompagner les mères à sortir de leur isolement en les invitant à parler et à demander de l’aide tout en travaillant sur leur lâcher prise et la prise de conscience qu’il n’existe pas de parent parfait sont autant de pistes d’accompagnement.
L’échange et le dialogue sont très importants pour aider une mère atteinte d’épuisement maternel. Des associations spécialisées existent comme Les pâtes au beurre, Mamans blues ou encore la Maison verte à Paris et tout simplement la PMI (Protection Maternelle et Infantile) de leur secteur. Elles peuvent aussi se tourner vers des professionnels spécialisés en psychologie et psychothérapie.
Pour compléter notre trousse à outils, en tant que professionnels de santé nous pouvons leur proposer d’adopter une hygiène de vie saine et une alimentation variée et équilibrée.
La micronutrition est une alliée de taille
Alternative ou complément au médicaments neuroleptiques, elle va permettre de rééquilibrer le système nerveux en venant reminéraliser l’organisme tout en favorisant calme et apaisement.
Pour les minéraux, le magnésium est le grand champion. C’est un minéral clé utilisé depuis longtemps pour contribuer au fonctionnement normal du système nerveux et aux fonctions psychologiques normales, ainsi qu’à la réduction de la fatigue.
Il est important d’associée le magnésium avec les vitamines du groupe B.
L’équilibre du système nerveux se joue aussi par la présence de neurotransmetteurs.
Le Ginkgo Biloba, plante adaptogène, aide à maintenir de bonnes fonctions cognitives, à contribuer à une circulation sanguine normale qui est associée aux performances cérébrales et à la réactivité.
Les acides gras essentiels (DHA et EPA) sont indispensables pour accompagner ces périodes difficiles.
Le lactium, est aussi un micronutriment peu connu mais présent dans le lait de femme qui est intéressant.
Lorica a développé une gamme de compléments alimentaires pour accompagner ces périodes de vie difficiles soumises au stress et à l’épuisement physique et mental. Ils concentrent un grand nombre de ces principes actifs.
La clé de la réussite de nos accompagnements, j’en suis persuadée, réside dans la prévention et la pluridisciplinarité, la diversité et la complémentarité des ressources et actions proposées.
Mélanie Landru
Naturopathe - diététicienne DE - consultante en lactation IBCLC
06 62 31 41 00 - melanie.landru@alaitsentiel.com
