Connaissez-vous le rythme circadien ?
Cette petite horloge interne dirigée par une partie de l’hypothalamus orchestre nos cycles d’éveil et d’endormissement. Le rythme circadien le plus commun provoque une forte baisse d’éveil au milieu de la nuit (entre 2h et 4h) et après le déjeuner (entre 13h et 15h). D’où cette envie presque irrépressible de piquer un somme après un bon repas de midi !
Des facteurs extérieurs comme la luminosité peuvent ainsi venir perturber ce cycle (et donc notre sommeil) ! Lorsqu’il fait nuit, nos yeux envoient un signal à l’hypothalamus, qui lui va envoyer un signal à l’organisme afin que celui-ci produise de la mélatonine, l’hormone du sommeil ! D’où le fait que notre rythme de sommeil dépende du jour et de la nuit.
Mais alors, que se passe t-il dans notre corps lorsque l’on est endormi ?
Tout simplement, notre organisme se repose, ce qui laisse à notre système immunitaire la voie libre pour se mettre au travail. Hors, si de petits virus sont présents dans l’organisme, une lutte s’engage alors avec notre système immunitaire, et cela peut provoquer une inflammation : fièvre, maux de gorge, toux, maux de ventre… C’est pourquoi nous avons souvent l’impression de tomber malade la nuit, ou à nous sentir plus mal la nuit que le jour : c’est la nuit que le combat entre le système immunitaire et le virus va se faire le plus rude, provoquant ainsi les symptômes de la maladie.
Ces dernières années, de nombreuses études ont démontré que le sommeil est un élément indispensable à la bonne condition du système immunitaire. L’une d’entre elles (1), menée par l’équipe du Dr Katrin Ackermann de l’Eramus MC University Medical Center Rotterdam aux Pays-Bas, a démontré l’effet qu’une seule nuit blanche pouvait avoir sur le système immunitaire. Pendant une semaine, quinze hommes d’en moyenne 25 ans ont dû scrupuleusement respecter leur rythme circadien, avec un bon sommeil et une bonne hygiène de vie. Puis, ce même groupe a dû rester éveillé 29 heures d’affilée. Ces deux tests ont alors été soumis à des prélèvements sanguins réguliers.
Le résultat est sans équivoque : le sommeil est l’un des garants de notre bonne santé ! Lors de la nuit blanche imposée, le taux de granulocytes (globules blancs) a largement augmenté, signe de la mobilisation des cellules immunitaires afin de répondre à une attaque ou un stress physique. Le manque de sommeil est ainsi vu comme une source d’agression pour l’organisme, qui va engager un processus de défense. De façon prolongée, cela fatiguera nos défenses et nous rendra plus vulnérables par la suite aux diverses infections.
Une certaine stabilité dans une bonne hygiène de vie est donc indispensable afin de préserver notre santé. Pour certains, hélas, des facteurs extérieurs tels que le stress et les obligations quotidiennes, ou des facteurs internes, viennent perturber leur cycle du sommeil, malgré leurs efforts.
Dans tous les cas, la micronutrition peut venir en supplément à l’hygiène de vie par l’apport de vitamines, de nutriments et d’oligo-éléments, à l’instar de Cap Sommeil®. Ses ingrédients viendront travailler sur les différents mécanismes impliqués dans le cycle du sommeil.
Cap Sommeil® a pour but de donner à l’organisme de nouveaux outils pour retrouver un équilibre dans son fonctionnement.
1 – Contribue à réduire le temps d’endormissement grâce à la mélatonine. L’effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1 mg de mélatonine avant le coucher.
2 – Contribue à atténuer les effets du décalage horaire grâce à la mélatonine. L’effet bénéfique est obtenu par la consommation d’au moins 0,5 mg de mélatonine juste avant le coucher du premier jour du voyage et les quelques jours suivant le jour d’arrivée à destination.
3 – Aide à maintenir un sommeil naturel grâce au pavot de Californie et contribue à une relaxation optimale en cas de stress ou de tension grâce à la valériane.
Le magnésium, les vitamines B3 et B6 contribuent au fonctionnement normal du système nerveux.
(1) Katrin Ackermann, PhD, Victoria L. Revell, PhD, Oscar Lao, PhD, Elwin J. Rombouts, PhD, Debra J. Skene, PhD, Manfred Kayser, PhD, Diurnal Rhythms in Blood Cell Populations and the Effect of Acute Sleep Deprivation in Healthy Young Men, Sleep, Volume 35, Issue 7, 1 July 2012, Pages 933–940, https://doi.org/10.5665/sleep.1954
https://academic.oup.com/sleep/article/35/7/933/2558879