Les acides aminés : ces « briques » qui construisent notre vie
I. Les acides aminés - Introduction :
Nous le savons, une alimentation saine, équilibrée et adaptée à notre terrain, est un des piliers nécessaires pour une hygiène de vie solide à long terme. Les nutriments sont notre principale source d’énergie, pour apporter à notre organisme tout ce dont il a besoin pour fonctionner.
Les glucides sont notre source principale d’apport en hydrate de carbone (sucres, amidons et cellulose) et représentent une source majeure d’énergie pour le corps et ses fonctions.
Les lipides sont notre source principale de matières grasses. Ils représentent la source la plus concentrée d’énergie dans notre alimentation, entrent dans la composition de nombreuses hormones et véhiculent de précieuses vitamines liposolubles et acides gras.
Après l’eau, les protéines sont la substance la plus abondante dans le corps et il est nécessaire de les renouveler journellement. Elles sont la source majeure de matériaux de construction pour le corps (muscles, tissus, parenchymes, organes, sang, lymphe, phanères…) et sont nécessaires pour la formation des hormones et des enzymes qui contrôlent beaucoup de fonctions corporelles. Elles nous permettent de « retranscrire » notre génétique et expriment en quelques sorte « comment nous sommes construits ».
Les protéines constituent la structure de base de chaque cellule vivante, toutes les plantes et animaux contiennent également des protéines.
Une protéine est une molécule comportant de l’azote et composée d’une séquence d’acides aminés reliée par des liaisons peptidiques.
Les acides aminés remplissent plusieurs rôles : parfois celui de neurotransmetteur, de précurseur (d’autres acides aminés, d’hormones…) ou encore de constructeur, pour remplir une multitude de réactions biochimiques.
Les rôles principaux d’une protéine sont de construire, d’entretenir et de réparer :
- Construction de notre structure et de nos tissus (conjonctifs, musculaire, peau…) ; nous savons combien notre physiologie interne influence notre vie et notre comportement.
- Formation des hormones et des enzymes qui contrôlent et effectuent une grande variété de fonctions du corps (processus et réactions chimiques (catalyse/transport) essentiels à la vie de l’organisme).
- Défense contre les agresseurs : processus d’immunité.
- Communication entre les cellules.
Ainsi, une problématique avec les protéines : mauvaise digestion, mauvaise assimilation, fatigue chronique, problématique hormonale, problématique musculaire, dépression… qui empêche la personne de construire dans le changement, de prendre du plaisir, de relever des défis, de construire des relations durables… peut provenir d’une problématique au niveau des acides aminés.
Alors comment ces « briques de construction de nos tissus » que sont les acides aminés peuvent remplir autant de fonctions et être aussi indispensables à notre organisme ?
Comment notre physiologie (fonctionnement interne) va conditionner notre vécu ?
Les grands principes, les différentes fonctions et synergies et comment les acides aminés « structurent /influencent » notre vie, c’est ce que vous propose cet article.
II. Les acides aminés - Bref rappel...
Chaque noyau cellulaire possède 46 chromosomes associés par paires. Chaque chromosome porte des gènes (des centaines de milliers de gènes). Et ces gènes, qui sont propres à chacun d’entre nous, sont les sous-unités fonctionnelles de l’hérédité contenus dans l’ADN.
Ces gènes sont composés d’acides aminés. Ces acides aminés codent l’information (ils sont dans un ordre spécifique d’assemblage) nécessaire à la synthèse d’une protéine spécifique à l’individu.
Autrement dit, les gènes codent l’information génétique par l’intermédiaire d’un assemblage d’acides aminés bien précis, pour la fabrication d’une protéine spécifique à l’individu selon les instructions de l’ADN.
Ces acides aminés proviennent au départ des protéines alimentaires, et cette lecture des acides aminés dans la cellule se fait en cassant le lien peptidique grâce au système digestif.
Ensuite, le codage et la traduction en protéines spécifiques à l’individu se fait dans un ordre bien précis, dans le noyau selon des nucléotides qui sont associés par paires et traduisent le code génétique.
Autrement dit, l’information génétique est traduite en acides aminés pour fabriquer des protéines spécifiques à l’individu et ainsi permettre aux gènes de s’exprimer ou encore : l’essentiel des informations de notre bagage génétique réside dans l’ordre dans lequel doivent être assemblés les acides aminés pour former des protéines qui sont les composantes des cellules qui font que nous sommes tels que nous sommes).
Les acides aminés sont donc notre trame génétique naturelle. Bien qu’il existe une multitude d’acides aminés dans la nature, le bagage génétique de tous les êtres vivants ne mentionne que 20 acides aminés différents à assembler. Et il indique quel acide aminé, parmi les 20, doit venir après quel autre.
Pour les distinguer, nous qualifions « de base » les acides aminés ainsi mentionnés en code dans le bagage génétique : il suffit de 20 acides aminés pour former les protéines humaines.
Nous allons nous intéresser à 8 d’entre eux :
- Des essentiels (ne sont pas fabriqués par l’organisme) : lysine, méthionine et tryptophane, qui doivent provenir d’un apport extérieur (alimentation, complémentation).
- Des non essentiels (fabriqués par l’organisme : une fois construit, l’organisme peut fabriquer lui-même des acides aminés, à partir d’autres acides aminés, de gras, d’hydrates de carbone ou de vitamines) : acide glutamique, cystéine, glutamine, glycine et tyrosine.
Il y a également les acides aminés que nous nommerons « physiologiques » en raison de leur fonction de précurseurs des acides aminés : des dipeptides ou tripeptides comme la taurine, la citrulline, l’ornithine, la carnitine.
On trouve aussi d’autres acides aminés avec la fonction de neurotransmetteurs : substance biochimique libérée par les neurones (parfois cellules gliales), agissant sur d’autres neurones en permettant le passage de l’information à travers les jonctions nerveuses ou synapses.
Dans cet article, nous aborderons le fait que, selon les travaux de Reinhard Voll, les acides aminés ont des points d’acupuncture (des points d’entrée) permettant de vérifier de manière énergétique qu’ils sont équilibrés.
III. Les bénéfices de certains acides aminés « de base »...
1. L-acide glutamique (19 Intestin Grêle)
Il est l’acide aminé le plus abondant dans le corps et les muscles. Il est précurseur de la glutamine.
- Il permet de se soulager d’une fatigue mentale, cérébrale, en apportant du carburant au cerveau.
- Il améliore la récupération physiques et énergétiques (problématique au niveau des articulations, des muscles, un manque d’énergie profonde…).
- Il permet la production d’antioxydants comme le glutathion. En effet, les radicaux libres sont les produits du métabolisme cellulaire normal dû à l’oxydation ou par exposition à des toxines extérieures : fumée, tabac, ultraviolets, pollutions…
- Il soulage le pancréas et aide également le foie dans la gestion du glucose : il allège les désirs exacerbés de sucre, soulage les hypo-insuliniques en permettant notamment la fabrication du facteur de tolérance au glucose.
2 . L-cystéine (23 triple réchauffeur)
Elle aide et protège le pancréas de tout ce qui lui est nocif : la cystéine est un composant de l’insuline et toutes les cellules du pancréas utilisent la cystéine pour fabriquer des molécules qui détoxifient les oxydants.
Ainsi, soit elle augmente ou induit la production d’insuline et de chymotrypsine, soit elle diminue les besoins en insuline par le Facteur de Tolérance au Glucose, soit elle permet de se défaire d’une fatigue de type hypoglycémique.
- Elle est précurseur de la cystine, de la taurine et du glutathion. Dans ce sens, elle va contre le vieillissement cellulaire et permet de se protéger des radicaux libres, des polluants, rayons UV etc…
- Au niveau du système immunitaire, elle protège notamment les poumons des agresseurs.
- Enfin, elle facilite l’assimilation du tryptophane et de la tyrosine.
3 . L-glutamine (14 foie)
Stockée à 60 % dans les muscles (utilisée pour la contraction des muscles squelettiques), la glutamine est l’acide aminé libre le plus abondant dans le sang humain.
Elle fonctionne à la fois comme source d’azote et de carbone et comme source d’énergie après le glucose. A l’image de l’acide glutamique :
- Elle soulage et améliore le mental (par l’intestin) : permet d’acquérir une meilleure mémoire, d’améliorer sa vivacité d’esprit et de s’approvisionner en Gamma-Amino-Butyrique-Acide (GABA).
- Elle bénéficie d’un pouvoir antioxydant : permet de se protéger des dommages provenant du stress et du vieillissement notamment grâce à la régulation de la synthèse du glutathion.
- Elle améliore la récupération physique : remonte les fatigués physiques, accélère la récupération suite à une opération chirurgicale…
- Elle protège les tissus de l’organisme : préserve la masse musculaire, facilite les traitements de l’arthrite et protège des dommages provoqués par les radiothérapies.
- Elle aide à la formation des glucosamines (glucose + acide glutamique) permettant de lutter contre l’arthrose, ce qui permet de maintenir la bonne qualité du cartilage articulaire.
- Elle est responsable de la régulation de l’équilibre acide-base dans les reins et aide à dissoudre les cristaux.
Il est conseillé de prendre de la glutamine en supplémentation lorsque nous pratiquons beaucoup de sport car les lésions musculaires qui en découlent endommagent les tissus ou créent des zones inflammatoires.
4 . L-glycine (9 cœur)
Cet acide aminé aide le pancréas et le foie à fonctionner et les protège (nous sommes dans le couple foie/pancréas) :
- La glycine baisse les besoins en insuline en permettant l’augmentation de la production du facteur de tolérance au glucose.
- Elle permet d’avoir un glucagon plus abondant (hormone hyperglycémiante secrétée par le pancréas (îlots de Langerhans)) et agit principalement sur les hépatocytes en provoquant une glycogénolyse (propriétés antagonistes de l’insuline). Ces mécanismes permettent de se défaire de manifestations hypoglycémiques.
- Elle aide à une meilleure digestion : participe à la formation d’acides biliaires qui participe à la détoxification du foie (le foie se libère de ses déchets dans la bile). Ces acides biliaires (chargés notamment de la décomposition des graisses) sont produits par le foie à partir du cholestérol et sont ensuite conjugués à un acide aminé de type glycine ou taurine. Ils sont stockés dans la vésicule biliaire et sont sécrétés par les voies biliaires après un repas contenant des graisses afin de les fragmenter en petites gouttelettes.
- Elle dilue les acides gastriques, permettant une meilleure efficacité de ces derniers (fragmentation des protéines et aseptisation du bol alimentaire).
- Elle favorise la qualité du sang : aide à l’augmentation du volume d’hémoglobine et de globules rouges dans le sang (augmentation de l’activité du sang).
- Elle participe à la qualité de certains tissus de l’organisme (peau, cartilages, tendons, os, muscles).
- Elle aide à la formation du collagène (notamment dans les blessures sportives), elle facilite le développement de la musculature et empêche la dégénérescence au niveau musculaire.
- Elle bénéficie de propriétés antioxydantes en augmentant la production de glutathion ce qui permet la baisse des radicaux libres produits par les cellules. Elle diminue les effets nocifs du stress.
5 . L-lysine (20 gros intestin)
La lysine est utile face aux problématiques de peau, notamment :
- pour les crises d’herpès (elle diminue la fréquence, la durée et atténue la virulence).
- les éruptions cutanées provoquées par le stress (ex : tâches rouges sur la peau).
- Elle stimule également le système immunitaire et endocrinien (en stimulant la production d’anticorps et d’hormones).
- Elle facilite la guérison des tissus (tissus conjonctifs et musculaires) : elle forme la protéine musculaire (toutes les fibres musculaires sont constituées de protéines qui se dégradent et se reconstituent au gré des entraînements et des aliments consommés) et facilite la formation du collagène et des fibres élastiques.
- Elle permet une meilleure absorption du calcium ce qui limite ainsi les pertes de masse osseuse et prévient de l’ostéoporose.
6 . L-méthionine (1 foie)
La méthionine est précurseur de la cystine et de la taurine.
- Elle évacue les triglycérides des cellules des tissus : processus par lequel les graisses (triglycérides) stockées dans les cellules adipeuses sont libérées sous forme d’acides gras et utilisées comme source d’énergie par l’organisme. Ceci permet de désengorger le foie : la méthionine le force à transformer le glucose en excès en nouvelle graisse sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux (hanches, ventre, viscères, cœur, cerveau).
- Elle va ainsi permettre de baisser le taux de glucose et d’éviter les problèmes comme les stéatoses hépatiques.
Un foie désengorgé peut effectuer au mieux toutes ses autres fonctions telles que la défense de l’organisme ou encore la régulation hormonale. En effet, il traite certains de nos déchets organiques et c’est lui qui se charge de détruire les globules rouges ou les hormones qui ont « fait leur temps ». La méthionine aide le foie dans les processus de défense de l’immunité (ex : évite le surplus en histamine, atténue les effets des sinusites et des sensibilités allergènes…), c’est un antioxydant puissant.
- Elle permet de s’approvisionner en souffre organique : le foie a besoin de soufre pour gérer certaines difficultés.
- Elle soulage les reins : élimine de l’organisme les métaux dits lourds.
- Au niveau des tissus musculaires et osseux, cela permet d’atténuer la virulence de l’ostéoporose, d’éliminer une faiblesse musculaire ou encore de réduire les tremblements et la rigidité musculaire.
Et enfin, elle permet de prévenir de l’artériosclérose en favorisant une fluidité de la membrane des cellules. Elle abaisse le taux de cholestérol, ce qui améliore la circulation sanguine (en effet, des dépôts de cholestérol peuvent s’amasser puis se détacher et provoquer une obstruction dans les artères).
7 . L-tryptophane (45 estomac)
Le tryptophane a une structure voisine de la sérotonine. Une fois absorbé, il va se transformer en sérotonine pour apaiser le cerveau et aider d’autres acides aminés essentiels plus disponibles. Le tryptophane :
- Contrôle l’humeur et réduit l’hormone du stress (le cortisol).
- Assure la synthèse de la mélatonine (hormone naturelle produite par la glande pinéale) qui est étroitement liée au sommeil.
- Augmente la tolérance à la douleur (soulage des migraines et des douleurs dentaires).
- Renforce le cœur en prévenant notamment des spasmes artériels (contraction de la paroi musculaire d’une artère, d’un vaisseau, entraînant la baisse de son calibre) et cardiaques (réduction de la taille des artères coronaires). De plus, il est vasodilatateur.
- Permet d’abaisser le taux de cholestérol sérique (dans le sang).
8 . L-tyrosine (1 triple réchauffeur)
La tyrosine assure l’approvisionnement de l’organisme en :
- Catécholamines : la dopamine, l’adrénaline et la noradrénaline qui sont en grande majorité des hormones surrénaliennes.
- Thyroxine : hormone, secrétée par la glande thyroïde, qui va notamment stimuler les surrénales.
- Mélanine : agit sur la pigmentation de la peau et des cheveux.
- Ubiquinone : anti-oxydant puissant, il participe à la production d’énergie dans les mitochondries des cellules de l’organisme.
- Tyramine : a un rôle de vasoconstriction.
La tyrosine permet d’assurer la qualité de la thyroïde (thyroxine), d’éviter l’apparition de l’hypothyroïdie et de stimuler les surrénales : elle reconstruit les surrénales après l’épuisement, la dépression nerveuse, la maladie mentale et elle a un rôle dans la régulation de l’hypophyse.
Enfin, la tyrosine favorise le sommeil en agissant plus ou moins comme un précurseur de la mélatonine.
Elle évite l’apparition de la fatigue chronique, du virus Epstein-Barr et elle régularise les états d’hyperinsulinisme (sensibilité au stress, dépression).
IV. ... pour une physiologie en adéquation avec notre émotionnel, notre relationnel !
1 . L-acide glutamique
L’acide glutamique permet de retrouver un équilibre psychique et d’acquérir une meilleure mémoire ou encore de se protéger des dommages biologiques provenant du stress.
L’acide glutamique (et la glutamine) permettent de s’approvisionner en GABA qui est un neurotransmetteur inhibiteur : celui-ci calme, empêche l’excitation prolongée des neurones, joue un rôle dans l’élimination des crises de colère, d’agitation ou d’agressivité (favorise la relaxation, améliore la mémoire, favorise le sommeil de qualité).
C’est aussi l’unique neutralisant de l’ammoniaque pour le cerveau : l’ammoniac produit par les activités métaboliques est toxique pour les cellules lorsqu’il est libre. Il est ainsi métabolisé en glutamine dans le cerveau. A l’issue, la glutamine est un moyen non toxique de transporter l’ammoniaque dans le sang.
L’acide glutamique permet au potassium de franchir la barrière hémato-encéphalique et de relayer le signal provenant du cerveau qui permet au muscle de se contracter.
2 . L-cystéine
La cystéine remplit un grand rôle de protection de notre organisme au niveau des pancréas, poumon et système immunitaire… mais également au niveau des surrénales : la cystéine aide à la fixation de la vitamine C.
La vitamine C est un cofacteur enzymatique, elle participe à la synthèse du collagène et des globules rouges, contribue au bon fonctionnement du système immunitaire, intervient dans le métabolisme du fer etc… Elle est absorbée au niveau de l’iléon.
Une personne stressée a une absorption intestinale moins efficace (le nerf vague est inhibé par le stress chronique, l’absorption intestinale se fait moins bien) et pourra être en déficit de vitamine C. Ce déficit peut générer des problèmes surrénaliens.
Les surrénales ont besoin de vitamines C pour produire moins de cortisol et donner le signal de manger moins sucré.
3 . L-glutamine
La glutamine protège la vie intestinale : les cellules intestinales adorent la glutamine, elles en consomment en grande quantité et l’utilisent comme carburant (nutriment énergétique). Il y a beaucoup de glutamine au niveau des jonctions serrées (relient les cellules intestinales entre elles), c’est un des deux acides aminés les plus présents au niveau des jonctions serrées.
En cas d’agression excessive de la muqueuse intestinale (polluants, nitrites, pesticides, alcool, mauvaise digestion, médicaments comme les anti-inflammatoires…), les jonctions serrées sont fragilisées (première cause de carence en glutamine). Cela engendre des lésions et une porosité intestinale. Pour les réparer, le corps utilise notamment comme matériel de la glutamine.
Par ailleurs, certains organes sont gourmands en glutamine : le foie, le système immunitaire (SI) ou encore les muscles. En présence de maladies aiguës, le foie et le SI vont mobiliser beaucoup de glutamine (pour répondre à cette demande importante en glutamine, on perd l’appétit, on est plus fatigué, plus agressé par la lumière etc… et grâce à cela, le corps oriente la glutamine vers le foie, le SI et les muscles).
L’inflammation chronique va solliciter également le SI et plus ou moins le foie, ce qui va détourner en permanence la glutamine. Si notre corps n’arrive pas à récupérer de cette inflammation : l’intestin va devenir poreux plus facilement et le foie recevra moins de glutamine, ce qui conduira à une augmentation de l’arrivée des toxines dans le corps (par le phénomène de baisse du glutathion dans le foie) et affaiblira le foie dans la gestion des toxiques. Cela peut conduire à de l’hyperstimulation sensorielle de douleur, de l’excitabilité, des troubles de l’attention, des difficultés de concentration qui peuvent à leur tout entraîner un déficit en GABA.
4 . L-glycine
Tout d’abord il est très intéressant de lier le bisglycinate de fer à la glycine. Cela favorise une meilleure absorption intestinale (que l’on peut également renforcer par la présence de vitamine C et de lactoferrine) qui permet ainsi une meilleure distribution de fer dans l’organisme, et donc de contribuer à faire disparaître les problématiques qui s’y associent au niveau mental, émotionnel et physique.
La glycine augmente la production de l’hormone de croissance. Plus on a d’activité physique, plus on booste notre hormone de croissance. De plus, cette hormone diminue l’atrophie musculaire (maintient le collagène et la tonicité au niveau musculaire).
Elle est précurseur de la créatine qui est naturellement produite dans le corps humain à partir de certains acides aminés (glycine, arginine et méthionine), dans le foie, le pancréas et les reins.
Présente et stockée principalement dans les fibres musculaires et le cerveau, elle permet un apport aux cellules musculaires lors de la contraction musculaire.
De plus cet acide aminé a la particularité à la fois d’être un neurotransmetteur inhibiteur spinal, le plus important dans le cerveau postérieur et la moelle épinière (la glycine est précurseur du GABA) et excitateur cérébral : la glycine agit notamment en synergie avec le glutamate et active des récepteurs excitateurs dans la zone de l’habenula médiale, leur permettant une pleine fonctionnalité et ainsi de s’adapter dans un contexte d’évènements potentiellement dangereux.
5 . L-lysine
La lysine maintient dans le sang un taux normal d’azote. L’azote est indispensable pour la production des enzymes et protéines nécessaires à la croissance et à la reproduction. Mais un taux trop élevé d’azote dans le sang entraîne : des troubles digestifs, une dangerosité pour les reins qui filtrent le sang, des troubles du travail du système nerveux, des tremblements des muscles des bras et des jambes, des changements émotionnels, des somnolences, des essoufflements…
La lysine facilite également le stockage et l’utilisation des gras dans la production d’énergie : les acides gras sont transportés dans le sang jusqu’aux cellules où ils sont utilisés pour fournir de l’énergie. Les glycérols (réserve d’énergie et composants des lipides) sont captés par les cellules du foie et des muscles où ils sont transformés en glucose. L’alimentation énergétique du cerveau est constituée en premier lieu de réserves glucidiques puis, une fois qu’elles sont épuisées, d’un « carburant alternatif » issu des réserves lipidiques, ce qui permet d’épargner les protéines musculaires.
La lysine est très liée à l’arginine concernant le virus de l’herpès. En effet ce virus cesserait de se multiplier lorsque le taux de lysine dans l’organisme dépasse celui de l’arginine (le virus a besoin d’arginine pour se multiplier). En Neuro-Training, pour bénéficier de cette capacité, nous sollicitions les points d’entrée des acides aminés qui sont matérialisés par des points d’acupuncture. Pour ce faire, nous effectuons un léger tapotement sur le « 11Poumon » (point d’entrée de l’arginine) pour diffuser l’excès d’énergie de l’arginine et nous tenons le « 20 Gros Intestin » (point d’entrée de la Lysine) afin d’aboutir à une équilibration.
Dans ma pratique de Neuro-Trainer, la carence en calcium peut être traduite par une faiblesse de la vésicule biliaire et des parathyroïdes. La vérification s’effectue en testant le tonus musculaire des muscles correspondants. Les parathyroïdes sont garantes de l’homéostasie de la calcémie dans le sang (elles secrètent la parathormone favorisant la régulation du taux de calcium dans le sang) et travaillent en concomitance avec la vésicule biliaire pour gérer le taux de calcium.
Une problématique de calcium peut entraîner des palpitations, de la nervosité et de l’irritabilité.
Un déficit en lysine peut entraîner divers types de situations : des fatigues fréquentes, un manque d’énergie et d’appétit, de l’irritabilité ou des difficultés de concentration, des nausées, des vertiges, de l’anémie ou encore un retard de croissance chez les enfants…
Elle peut être utilisée aussi pour récupérer rapidement d’une chirurgie ou d’une blessure.
6 . L-méthionine
La méthionine aide le rein à éliminer les métaux lourds (un excès de métaux lourds a des conséquences néfastes telles que : la dépression, l’hypertension, les troubles rénaux ou encore les troubles du comportement).
Un foie désengorgé permet d’éliminer les endométrioses ou fibromes. En Neuro-Training nous parlons du couple Foie / Maître-cœur car en médecine chinoise le foie alimente le Maître-cœur (le Maître-cœur est un méridien qui s’occupe des hormones dans le corps). Le muscle correspondant au Maître-cœur peut fonctionner seul (bon tonus musculaire), alors qu’il peut dysfonctionner (mauvais tonus musculaire) lorsque nous touchons simultanément avec le point d’entrée de la méthionine (le 1 du foie) on confirme le manque d’apport de méthionine qui est à l’origine de la problématique.
7 . L-tryptophane
Le tryptophane assure l’approvisionnement en sérotonine.
Les hommes et les femmes n’ont pas des réponses similaires à la production d’hormones. C’est à dire que les neurotransmetteurs qui stimulent la production des hormones ont des effets parfois opposés ou différents sur les hommes et sur les femmes.
Chez la femme, le tryptophane va baisser son acidité, sa critique, son stress, son anxiété… pour laisser place à l’énergie pour avancer, prendre des décisions, avoir l’envie d’entreprendre, pour son bien-être, sa libido, etc…
Chez l’homme, la sérotonine, obtenue grâce au tryptophane, va provoquer un sentiment de bien-être dans le sens d’une envie de se reposer, de dormir.
Il peut être considéré comme un antidépresseur sans induction de dépendance même à moyen et long terme et comme un anxiolytique (effet immédiat sur les crises d’angoisses par exemple). De manière générale il diminue l’anxiété, diminue la dépression et facilite les combats contre la dépendance (à l’alcool, à la cocaïne, aux amphétamines…).
Chez les enfants, il ralentit les comportements hyperactifs.
8 . L-tyrosine (1TR)
D’une manière générale, la tyrosine accompagne les états de fatigues mentales, émotionnelles et comportementales. Elle contrôle la dépression et l’anxiété.
En énergétique, son point d’entrée est le numéro 1 de la thyroïde, ce qui explique son étroite collaboration avec cette glande. Comme nous l’avons souligné précédemment, la tyrosine contribue à la qualité de la thyroïde notamment grâce à son approvisionnement en thyroxine (représente 80 % des hormones produites par la thyroïde).
Un bon fonctionnement thyroïdien permet d’éviter des problématiques comportementales et émotionnelles telles que la fatigue, les émotions à fleur de peau, la frilosité, la prise de poids inexpliquée, les sautes d’humeur etc…
Les hormones thyroïdiennes contrôlent la vitesse des fonctions chimiques de l’organisme, la thyroïde est un « distributeur d’énergie » pour tout l’organisme. C’est pourquoi en Neuro-Training, pour toute problématique de thyroïde chez une personne, une des portes à ouvrir est « la relation au temps » de la personne : « Avoir le temps » (trop ou pas assez, perdre son temps…) ou « Prendre le temps » (lent/rapide, pour agir …) ou encore « Le temps qui passe » (vieillir/mourir, depuis que, c’était mieux avant…), sont des sujets sur lesquels nous vérifions que la personne est bien alignée, qu’elle sait s’adapter.
V. Des liens à l’infini (dipeptides, tripeptides, précurseurs…)
1 . Dipeptides, tripeptides ...
L-taurine (1 estomac)
Le corps peut fabriquer la taurine à partir de la méthionine et de la cystéine. Découverte en 1827 dans la bile de taureau puis dans la bile de bœuf, c’est un acide aminé soufré.
La taurine est très présente dans le cerveau (où elle joue un rôle très important dans la construction du cerveau et le fonctionnement des cellules cérébrales), dans le myocarde, dans la rétine, dans les muscles et les reins. Elle intervient en grande majorité dans les fonctions cardiaques et musculaires.
La taurine aide à la régénération des cellules du cerveau. Elle aurait la capacité de stimuler les cellules souches et d’augmenter la durée de vie des neurones.
Elle joue aussi le rôle de Neurotransmetteur mais non excitateur. En effet, elle active les récepteurs au GABA dans le cerveau (le GABA est un neurotransmetteur qui favorise le calme et la relaxation).
La taurine favorise l’assimilation du magnésium avec la vitamine B6.
Elle permet aussi une bonne digestion des graisses. En effet, la taurine entre dans la composition des sels biliaires et aide, entre autres, à recycler le cholestérol sanguin pour en faire de la bile qui permettra ainsi la digestion des graisses. Cela induit une réduction des triglycérides et du cholestérol.
L-citrulline (1 rate)
La citrulline est synthétisée par les cellules de l’intestin grêle à partir de trois acides aminés présents dans l’alimentation quotidienne : la glutamine, l’arginine et la proline. Une fois produite, la citrulline est libérée dans la veine porte où, contrairement à tout autre acide aminé, elle échappe à la captation par le foie. La citrulline est ensuite retenue par les reins où elle est transformée en arginine, précurseur primaire de l’oxyde nitrique (NO) dans le corps.
Au niveau métabolique, la citrulline facilite le cycle de l’urée. En effet, au niveau des mitochondries hépatiques, la L-citrulline est un intermédiaire dans le cycle de l’urée, qui convertit l’ammoniac en urée. L’ammoniac et le bicarbonate sont combinés à la L-ornithine par l’enzyme ornithine transcarbamylase pour produire la L-citrulline. L’urée est formée lorsque la L-arginine est reconvertie en L-ornithine, complétant ainsi le cycle. Autrement dit l’urée est formée dans le foie à partir de l’ammoniaque, toxique, elle est éliminée par les reins via les urines.
Dans certains troubles enzymatiques du cycle de l’urée empêchant la conversion de la L-ornithine en L-citrulline, il y a une réduction de production de L-arginine pour la synthèse des protéines.
Il est ainsi conseillé de détoxifier son foie afin d’assurer un bon cycle de l’urée.
Au niveau intestinal, la citrulline est absolument indispensable à la régénération des cellules de l’intestin.
La citrulline améliore la microcirculation sanguine et donc l’oxygénation des cellules récemment renouvelées. Cet acide aminé augmente la hauteur des villosités intestinales, favorisant le transport et l’assimilation des nutriments issus de la digestion.
Elle soutient également le bon fonctionnement des cellules immunitaires présentes dans l’intestin : diminue la production de certaines molécules particulières (cytokines pro-inflammatoires) étroitement impliquées dans l’inflammation intestinale.
Au niveau de la vascularisation : la citrulline peut augmenter la biodisponibilité en arginine afin de produire l’oxyde nitrique nécessaire au maintien de l’intégrité vasculaire.
L-carnitine (27 rein)
La carnitine est synthétisée par le foie et les reins à partir de 2 autres acides aminés : la lysine et la méthionine. Pour qu’il soit synthétisée normalement par l’organisme, le fer, la vitamine C, la vitamine B3 et la vitamine B6 sont indispensables.
La carnitine est présente dans presque toutes les cellules du corps et joue un rôle crucial dans la production d’énergie. Elle permet une croissance et une amélioration des mitochondries.
En effet, elle est responsable du transport des acides gras à longues chaînes dans les mitochondries, se trouvant à l’intérieur de chaque cellule où ils sont oxydés pour produire de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. La carnitine a un rôle fondamental puisque c’est le seul transporteur des lipides capable de les faire passer au travers de la membrane interne des mitochondries présentes dans les cellules.
Son rôle est ainsi de permettre la production d’énergie par l’organisme sous forme d’ATP, à partir des acides gras apportés dans les mitochondries. L’ATP étant la source d’énergie des muscles et particulièrement du cœur.
La carnitine permet également d’éliminer les déchets et les composés toxiques des mitochondries, prévenant ainsi l’accumulation des substances indésirables. C’est notamment pour cela que cet acide aminé est considéré pour avoir des « vertus thérapeutiques », des effets comme les vitamines dans le sens où il peut améliorer les performances sportives et lutter contre la fatigue.
L-carnosine
La carnosine est également prénommée Bêta-alanyl-L-histidine. C’est un dipeptide, un piégeur non enzymatique de radicaux libres et un antioxydant naturel. Elle est concentrée dans les muscles squelettiques et cardiaques ainsi que dans les tissus nerveux et le cerveau.
Dans le cerveau, les cellules contenant le plus de carnosine sont les astrocytes et les oligodendrocytes.
La carnosine joue un rôle dans le rajeunissement des cellules sénescentes, notamment les fibroblastes. Elle protège le cerveau contre le stress oxydatif et les dommages causés par les radicaux libres. La capacité de la carnosine à agir en tant qu’antioxydant est principalement due à son composant histidine, alors que la β-alanine s’avère inefficace en tant qu’antioxydant elle-même.
La carnosine permet aussi l’anti-glycation des protéines : la carnosine peut bénéficier aux sujets diabétiques car elle diminue le processus biochimique où des molécules de sucre se lient à des protéines. Ce processus peut modifier la fonction et la stabilité des protéines et donner ce qu’on appelle des produits finaux de glycation avancée (AGEs). On sait que les AGEs sont responsables des complications du diabète telles que la cataracte, la neuropathie et l’insuffisance rénale.
La carnosine a plusieurs rôles potentiels bénéfiques pour le cerveau et peut agir comme un neurotransmetteur. Tout d’abord :
- Dans la protection contre le déclin cognitif ; des études précliniques ont montré qu’elle permet de réduire le stress oxydatif et l’activation microgliale dans le cerveau. Il est à rappeler que l’activation chronique microgliale peut causer des dommages aux neurones en libérant des molécules potentiellement cytotoxiques comme des cytokines pro-inflammatoires. Cette réponse inflammatoire chronique peut contribuer à des maladies neurodégénératives et d’autres troubles cérébraux.
- Dans la prévention de la neurodégénérescence, notamment en inhibant l’agrégation de protéines anormales telles que l’amyloïde bêta (Aβ) impliquée dans la maladie d’Alzheimer, et en réduisant les niveaux de nitrure d’oxygène (NO) et d’oxygène superoxyde (O2-) dans les cellules microgliales. Plusieurs mécanismes d’actions sont mis en avant comme l’inhibition de la formation des produits finaux de glycation avancée (AGEs) et des produits finaux de lipoxidation avancée (ALEs), qui sont impliqués dans diverses maladies neurodégénératives, ou encore comme sa capacité à se lier aux ions métalliques du Zinc (Zn2+) et du Cuivre (Cu2+) ce qui aide à réguler l’homéostasie du zinc et du cuivre dans la fente synaptique, et protéger le cerveau.
Il est à noter ensuite son rôle physiologique de tampon aidant à maintenir l’équilibre acide-base dans le muscle squelettique. Sa capacité à capter les ions hydrogène dans les muscles pendant un exercice intense modère la baisse du pH intracellulaire, ce qui permet de poursuivre l’exercice sur une plus longue durée.
Des études récentes ont suggéré que la carnosine intramusculaire pouvait également agir comme un échangeur des ions calcium et hydrogène au niveau des fibres musculaires, par exemple quand elle capte plus d’ions hydrogène, cela peut entraîner une libération d’ions calcium dans les fibres musculaires favorisant une meilleure contraction musculaire et augmentant ainsi la force produite par les muscles.
Il est à noter qu’un apport inadéquat en vitamine B6 diminue les niveaux de carnosine dans les muscles cardiaques et squelettiques.
Enfin, la carnosine est aussi considérée comme anti-inflammatoire.
1 . ... protéines, précurseurs et neurotransmetteurs essentiels à notre physiologie :
Le glutathion
Le glutathion est souvent présenté comme l’antioxydant le plus puissant du corps humain. C’est une protéine naturellement produite par l’organisme. Il est composé de trois acides aminés : l’acide glutamique, la cystéine et la glycine, que l’on retrouve naturellement en concentration élevée dans pratiquement toutes les cellules de notre organisme.
Le glutathion a une capacité très puissante à lutter contre les dégâts du stress oxydatif qui est à l’origine de nombreux dommages cellulaires. Il contribue à lutter contre le vieillissement prématuré et prévient alors de certaines pathologies ou de leurs complications comme c’est le cas pour le diabète, l’athérosclérose, le cholestérol ou les complications liées aux yeux telles que la cataracte.
De plus, il agit comme cofacteur d’enzymes antioxydantes et peut favoriser l’activité d’autres antioxydants. Ainsi, par exemple, il participe à la transformation de la forme oxydée de la vitamine C en acide ascorbique et il stimule le pouvoir antioxydant.
Le glutathion participe aussi à restaurer l’action antioxydante de la vitamine E.
Il joue un rôle majeur dans la défense de l’organisme en participant à l’élimination de nombreux déchets et composés toxiques. Il favorise l’élimination des polluants via la bile ou les urines et il évite leur accumulation, ce qui réduit donc les réactions délétères. Ainsi, par exemple, le glutathion est utilisé lors de l’évacuation du mercure hors des cellules et du cerveau.
Au niveau du foie, il limite l’accumulation de toxines. Le glutathion est donc utile lors d’intoxications aux métaux lourds, de prises de médicaments, de maladies du foie ou encore d’hygiène de vie altérée (tabac, alcool, drogue ou autre).
On peut aussi souligner son rôle puissant dans le système nerveux dans le sens où il prévient des maladies nerveuses dégénératives et de l’apparition de certains troubles mentaux comme la démence ou la schizophrénie.
Les réserves de glutathion baissent progressivement avec l’âge et fortement à partir de 50 ans.
N-Acetyl-Cysteine (NAC)
Le NAC est par définition synthétique. On ne le trouve pas dans la nature.
Il est difficile de faire monter le taux de glutathion dans le corps. En effet, en simple supplémentation, il peut être mal absorbé et utilisé lorsqu’il est pris directement.
La supplémentation en NAC a montré qu’elle est plus efficace pour produire du glutathion en quantité importante et surtout utilisable par l’organisme. Elle entraîne la production de cystéine puis de glutathion directement exploitable y compris par les cellules du cerveau.
Autrement dit, le NAC contribue à la synthèse du glutathion qu’il aide à maintenir en quantité nécessaire au sein des cellules.
Le NAC est lui-même un antioxydant reconnu car augmente les niveaux de glutathion, protège les cellules et les organes du stress oxydatif et réduit les marqueurs de l’oxydation.
Il favorise la santé respiratoire car c’est un fluidifiant bronchique performant : il décompose le mucus et agit comme expectorant.
Il propose également une belle activité anti-inflammatoire dans le sens où il peut soulager la douleur (en particulier chez les patients atteints de troubles de la circulation) et réduire les marqueurs de l’inflammation comme la protéine C-Réactive (ou CRP) chez des patients atteints d’une maladie rénale.
Il protège au niveau cardiovasculaire, hépatique et rénal : il accélère le rétablissement de patients victimes de crises cardiaques ou encore réduit le risque de complications liées aux crises cardiaques et empêche les lésions cardiaques causées par le stress oxydatif. Il soutient la détoxification des métaux lourds, du tabac, des pesticides et des toxines, protège le foie contre l’alcool et favorise ainsi la santé hépatique. Il protège la fonction rénale.
S-Adenosyl-Methionine (SAM)
S-Adenosyl-Methionine est obtenu à partir de la méthionine. La methionine-Adenosyl-Transfirase est l’enzyme qui convertit la méthionine en SAM. Les personnes atteintes d’une maladie hépatique aiguë ou chronique perdent la capacité de synthétiser le SAM à partir de la méthionine.
Le SAM augmente le niveau de sérotonine et de dopamine :
- Le SAM est précurseur de la sérotonine qui est un neurotransmetteur intervenant au niveau du cerveau. La sérotonine est synthétisée par les neurones à partir d’un acide aminé : le tryptophane (vu précédemment). La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones. Elle agit sur le système nerveux central et induit différentes actions, notamment dans la régulation de certains comportements comme l’humeur ou l’émotivité. Elle intervient dans la souffrance morale et donc dans la dépression. Elle aurait également une action sur le sommeil, les troubles sexuels et alimentaires, la régulation de l’humeur, de l’alternance veille-sommeil, de l’appétit, de la perception de la douleur, de la température du corps, de la libido et de la vigilance. C’est pourquoi on l’appelle couramment « l’hormone du bonheur ». La sérotonine est un neuromodulateur, une molécule produite par les neurones pour moduler la communication entre d’autres neurones dans le cerveau. Ainsi, si le niveau de sérotonine est bas chez la femme, privilégiez chez elle des sources de tryptophane.
- Le SAM est précurseur de la dopamine. La dopamine est synthétisée dans les neurones à partir de la tyrosine (vu précédemment). Ainsi, le taux de dopamine est bas chez une personne, il est essentiel qu’elle se dirige vers des sources de tyrosine. La tyrosine, combinée aux vitamines B12 et B6, va stimuler la production de dopamine.
La dopamine influe directement sur le comportement. C’est l’hormone du plaisir immédiat en réponse à une stimulation à un instant T. C’est aussi un médiateur chimique du système nerveux, un neurotransmetteur. Elle est au niveau émotionnel la recherche de la nouveauté. Pour un homme qui a « envie d’attaquer », de décider, d’avancer dans l’action… il est essentiel d’avoir un bon taux de dopamine. La prise de dopamine assure l’approvisionnement en noradrénaline, précurseur lui-même de l’adrénaline.
Ces trois hormones (sérotonine, dopamine et adrénaline) sont des catécholamines qui jouent le rôle soit d’hormones libérées dans la circulation sanguine en présence d’un stress physique ou psychique, soit de neurotransmetteur.
La dopamine est le précurseur de la noradrénaline qui est précurseur à son tour de l’adrénaline.
La dopamine et la noradrénaline assurent un sentiment de bien-être (effet antistress et anxiolytique), une vivacité d’esprit… de son côté l’adrénaline prévient la dépression mentale, augmente l’énergie des personnes stressées, fait repartir un cœur arrêté.
La noradrénaline est une substance appelée également lévartérénol ou norépinéphrine, c’est un neuromédiateur, c’est-à-dire une variété d’hormones servant de messager, permettant le passage de l’influx nerveux d’une cellule nerveuse vers une autre cellule nerveuse ou vers d’autres cellules de l’organisme. Elle est localisée particulièrement dans l’hypothalamus.
L’adrénaline est un moyen de relâchement des surrénales à l’activation de la réponse du corps ou combat ou à la fuite. On la retrouve dans la médullosurrénale qui est la partie centrale des glandes surrénales.
Appelées aussi hormones du stress, elles permettent à l’organisme de se défendre en cas d’agression en augmentant le rythme cardiaque et la pression artérielle.
Gamma Amino-Butyrique Acide (GABA)
Le GABA est synthétisé de manière endogène par l’acide glutamique.
Il est un neurotransmetteur très commun dans les neurones du cortex et qui inhibe l’efficacité de la propagation des signaux nerveux/électriques :
- Le GABA favorise la relaxation, améliore la mémoire, contrôle la peur ou l’anxiété manifestée par une surexcitation neuronale.
- Il joue un rôle dans l’élimination des crises de colère, d’agitation ou d’agressivité.
Sans GABA, les neurones pourraient s’emporter et transférer des influx nerveux de façon incohérente.
VI. Les acides aminés - Conclusion :
L’univers des acides aminés est infini car ils remplissent une multitude de fonctions et sont les constituants de notre génétique.
C’est pourquoi cet article propose les grands principes de ces derniers en proposant une liste non exhaustive.
Les acides aminés sont notre trame génétique naturelle. Si nous rencontrons des problématiques au niveau mental, émotionnelle ou physique c’est que notre génétique n’est pas en congruence avec notre comportement.
Autrement dit, si notre comportement n’est pas naturel et qu’il n’est pas en harmonie avec nous-même autrement dit « pas capable de réponse » (image que l’on pourrait attendre de moi, des peurs de ne pas satisfaire ou de ne pas être à la hauteur…) nous ne sommes pas « alignés » avec notre génétique.
C’est pourquoi il est important de vérifier si nous n’avons pas de problématique au niveau des acides aminés car, comme vous l’aurez compris, cela retentit sur notre énergie, notre physiologie et donc sur notre relationnel à toute chose (au travail, au couple, à la famille, à nous-même, etc…).
Bibliographie
- Passeport santé : www.passeportsante.net : La glycine, un acide aminé important.
- CNRS biologie : www.insb.cnrs.fr
- Dr Raphaël Perez : « causes et carences en glutamine et solutions » / vidéos youtube
- Doctonat : www.doctonat.com « citrulline : bienfaits et dosages » même type d’article pour taurine, carnitine et carnosine.
- Plantes et santé : www.plantes-et-santé.fr : « les surrénales, notre système d’alarme »
- Darwin nutrition : www.darwin-nutrition.fr : « L-citrulline = bienfaits, posologie, contres indications » (même types d’article pour taurine, carnosine et carnitine).
- Travaux du Docteur Reinhard Voll (électro-acupuncture et méridiens).
Laurie CHAILLEUX
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